Axe 1 : Populations, familles, santé
Le Centre Roland Mousnier constitue depuis des décennies l’un des pôles majeurs de l’école de démographie historique française, ainsi que du champ de l’histoire de la famille, en plein développement actuellement. Le laboratoire accueille d’ailleurs en son sein la Société de Démographie Historique (S.D.H) ainsi que sa revue, les (A.D.H.). De nombreux chercheurs du laboratoire sont membres du bureau de la S.D.H. (Cyril Grange, Vincent Gourdon, Sandra Bree, Isabelle Robin-Romero, trésorière) ou du comité de rédaction de la revue (Cyril Grange, François- Joseph Ruggiu, Françoise de Noirfontaine, secrétaire de rédaction, Vincent Gourdon, rédacteur-en- chef). 4 grands sous-axes de recherches doivent ici être mis en exergue :
– Démographie historique
– Histoire de la famille et de la parenté
– Enfance, jeunesse et éducation
– Médecins, médecines et société
Axe 2 : Jeux et enjeux des pouvoirs (mécanisme, idéologies, représentations) Ve-XVe siècle
Le projet scientifique vise à étudier le millénaire médiéval sous l’angle des pouvoirs. Il y a là un chantier de grand intérêt, sans doute déjà exploré, mais capable de fournir des résultats intéressants et neufs, tant la matière est vaste et tant les méthodes se sont récemment renouvelées comme l’attestent d’ailleurs plusieurs des travaux publiés par les membres du centre. A cette fin, le dessein est d’utiliser des documents de toute nature: traités théoriques et didactiques, actes de la pratique, témoignages archéologiques et iconographiques… L’accent doit être mis sur les dimensions religieuses des pouvoirs, sur les rituels profanes et sacrés, sur l’imaginaire des pouvoirs comme sur les institutions qui structurèrent l’action des hommes à travers la longue durée. L’approche biographique et prosopographique doit également être envisagée. Compte tenu de la spécialité des membres de l’équipe (professeurs et maîtres de conférences chevronnés mais également jeunes chercheurs), l’espace français est privilégié mais les autres domaines géographiques sont considérés, notamment l’Italie, l’Angleterre, l’Empire… L’activité s’organise autour de trois sous-axes principaux :
– Jeux et enjeux des pouvoirs à l’époque féodale
– Culture et pouvoir au Moyen Age
– Pratiques du politique et usages sociaux dans les derniers siècles du Moyen Age
Axe 3 : Histoire du judaïsme et des minorités
Axe 4 : Ethnohistoire des cultures, des pratiques et des imaginaires
L’axe «Ethnohistoire des cultures, des pratiques et des imaginaires» recouvre 4 sous-axes, qui, si on les considère attentivement, sont complémentaires dans leur visée de mise en valeur d’une histoire des comportements comme des représentations, de l’imaginaire :
– « Fonctionnalités des savoirs et fantasmes de l’histoire »
– « Imaginaires des temps de rupture religieuse »
– « Acteurs de l’imaginaire, imaginaire des acteurs »
– « Approches d’une histoire des affects et émotions »
Axe 5 : Géopolitique, pratiques diplomatiques et relations internationales
Axe 6 : Mondialisation et aires culturelles
Entre 2007 et 2012, l’axe mondialisation et aires culturelles a conduit une importante activité scientifique. Celle-ci s’est organisée autour de quatre thèmes principaux, qui, par bien des aspects, se recoupent en partie, favorisant ainsi d’évidentes synergies entre chercheurs :
– Entreprises et entrepreneurs face à la mondialisation
– Histoire des politiques économiques, des relations économiques internationales et de la guerre totale
– Colonial studies et aires culturelles
– Puissances émergentes et aires culturelles
Axe 7 : Une nouvelle Histoire de l'Europe
La réflexion s’articule autour de la nécessité de délinéariser l’histoire, en montrant que l’histoire de l’Europe passe par une série de séquences qui enchâssent en elles des mises en représentations variables de l’espace et de son anthropologie aussi plurielle que métisse, et de rompre par là avec une distinction trop rigide Chrétienté-Europe en affinant une sorte d’archéologie des mots et des pratiques, des imaginaires et des représentations. Certes jusqu’au début du XVIIe siècle, l’idée d’Europe apparaît comme …